Le coronavirus aura eu raison du concours écrit de l’Ecole de journalisme de Toulouse (EJT). L’école a annoncé, ce mercredi, l’annulation de ses concours écrits qui étaient prévus à la fin mai. L’école, qui fait partie des quatorze écoles des de journalisme reconnues en France, suit ainsi les autres écoles de journalisme qui avaient prévu des épreuves écrites, mais qui ont dû les annuler face au coronavirus.
« Les épreuves écrites en présentiel, initialement programmées le lundi 25 mai, sont annulées, écrit l’EJT sur son site Internet. Elles sont remplacées par une procédure d’examen de dossier comportant une partie administrative, une seconde justifiant de votre parcours scolaire et quatre épreuves écrites. »
Parmi les épreuves écrites, les candidats devront réaliser un autoportrait et un article sur un sujet au choix. « Deux épreuves complémentaires qui seront communiquées à l’inscription », explique l’école de journalisme de Toulouse.
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Habituellement, les concours écrits de l’EJT ont lieu sur trois jours et sont composés d’un reportage qui doit être réalisé sur la durée. L’EJT, comme d’autres écoles, sera, cette année, confrontée à la difficulté de demander des exercices compatibles à un confinement strict.
Des oraux à distance
Tous les candidats qui auront envoyé leur dossier – il n’y a donc pas de sélection uniquement sur dossier – seront convoqués à un oral qui se tiendra à distance. Les deux épreuves sont maintenus : un entretien de motivation en français et un autre en langue étrangère.
En dehors du Celsa, qui avait organisé ses épreuves écrites avant la mi-mars et les mesures de confinement, toutes les écoles de journalisme ont dû revoir l’organisation de leurs concours. L’annonce par Emmanuel Macron de la fermeture des universités jusqu’à septembre, au moins, rend impossible l’organisation d’épreuves écrites, mais aussi orales.